J’ai toujours eu besoin d’apprendre, de comprendre, de découvrir de nouvelles choses et d’établir des liens entre tous ces savoirs. C’est ce qui me permet de me nourrir intérieurement, de sentir palpiter le monde, d’appréhender la façon dont les autres humains le perçoivent, quelle que soit leur culture.
C’est cela qui m’a amenée jusqu’à un doctorat d’archéologie avant de faire carrière dans cette magnifique profession que je viens de quitter.
En parallèle, dès 2011, pour mettre au repos mon cerveau HPI en perpétuelle ébullition, j’ai commencé à pratiquer la méditation zen avec le moine Eric Rommeluère et son programme « toucher le coeur » avant de participer au projet BASE (adaptation du mouvement Zen Peacemaker de Bernie Glassman) dont le but était de s’engager à prendre soin de soi et du monde. Cela m’a tout naturellement conduit, en 2013 à prendre les préceptes laïques bouddhistes, préceptes que je suis toujours aujourd’hui.
Le bouddhisme zen m’a profondément transformée, dans le sens où il m’a fait prendre conscience que notre société est le reflet des rapports que nous entretenons entre nous, humains, et avec la nature dans sa globalité: c’est en prenant soin du monde et de chaque être que je peux vraiment agir pour changer de paradigme et aller vers une société plus juste, plus respectueuse.
Cela m’a aussi appris qu’il fallait déjà être soi-même bien ancré dans le monde, bien dans son corps et son esprit, avant de pouvoir aider les autres.
Et pour toucher le coeur et l’âme, il m’a paru tout naturel de passer par le corps, ce véhicule qui nous transporte partout et qui nous permet d’être dans ce monde. Revenir à l’essentiel: juste mes mains pour prendre soin de votre corps, de vous dans votre globalité.
Inspirée par le Japon traditionnel, c’est donc tout naturellement vers le shiatsu que je me suis tournée lorsque j’ai voulu me former à une technique de massage. J’étais à la recherche d’une pratique qui puisse être efficace, mais aussi être source de douceur, de bienveillance et de relaxation.
C’est bien un cocon que j’ai eu envie de créer: un lieu d’écoute, de non-jugement, de respect, dans lequel vous pouvez venir vous ressourcer, en me confiant aussi bien vos douleurs physiques que vos angoisses… et qui vous permet de repartir avec le sourire et une impression de légèreté.
Ce retour au corps ne m’empêche pas de continuer à accumuler du savoir, au contraire, si je veux pouvoir être efficace, il me faut comprendre comment fonctionne le corps et l’esprit, et faire le lien entre la médecine traditionnelle chinoise dont est issu le shiatsu, et la médecine conventionnelle: la complémentarité des deux est souvent très intéressante à observer quand on travaille ensemble main dans la main
J'ai effectué ma formation de praticienne shiatsu à l'école Shin Sei Do Ryu de Strasbourg, sous la direction de Françoise Blintz-Bertrand (obligation d'avoir une formation en premiers secours et en anatomie-physiologie)
J'ai effectué une spécialisation en shiatsu "Soulager les pathologies du cycle menstruel" avec Fanny Roque (praticienne shiatsu, présidente de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel) et Marion Dubes, kinésithérapeute spécialisée en pelvi-périnéolgie
J'ai également suivi une formation complémentaire en massage assis (amma) et shiatsu sur table.
Et j'ai eu la chance d'être pendant plusieurs années assistante de prévention sur les chantiers archéologiques, et formée en cela pour le ministère de la Culture.